jeudi 15 décembre 2016

« Alep crève, mobilisons-nous ! », par Raphaël Glucksmann et Yannick Jadot

« Alep crève, mobilisons-nous ! », par Raphaël Glucksmann et Yannick Jadot

Suite de notre cours de propagande de guerre…

Source : Souria Houria, Raphaël Glucksmann, Yannick Jadot, 13-12-2016

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Poutine et Al-Assad sont des « terroristes » et ceux qui les soutiennent en France sont leurs complices, accusent l'essayiste et le candidat écologiste à la présidentielle.

OB : et les complices des terroristes, on sait ce qu’on leur fait, hein… Sérieusement, on est en plein Orwell, ces deux tristes sires pleurant la défaite des djihadistes (au prix, évidemment de bien trop de pertes civiles, amis qui fournit des armes aux combattants ?)

Alep crève sous nos yeux. Nous assistons en direct à l'éradication d'une population.

Alep crève et emporte dans ses ruines, avec les milliers d'enfants, de femmes et d'hommes que nous laissons mourir, l'idée même de droit international.

Après les bombardements massifs et indiscriminés de l'aviation de Vladimir Poutine et Bachar Al-Assad, les milices du régime finissent le « travail » à l'arme blanche, rue par rue, maison par maison. Et la communauté internationale regarde, hébétée, inutile, incapable d'imposer un cessez-le-feu ou d'organiser l'évacuation des civils pris au piège.

Alep crève. Comme Srebrenica et Grozny ont crevé avant elle. De la même manière, selon la méthode dite « tchétchène » que le maître du Kremlin assume, revendique et impose.

OB : bon, c’est vrai qu’elle permet de gagner cette technique dite de Dresde allégée ou d’Hiroshima allégée…

La seule nouveauté dans cette tragédie, c'est la possibilité de suivre le calvaire des habitants jour après jour, heure après heure, sur Twitter et Facebook. « Ceci est mon dernier message, nous allons mourir. Que fait le monde ? » : les posts des activistes depuis lundi 12 décembre, en arabe ou en anglais, disent tous la même détresse, comme autant de bouteilles jetées dans une mer d'indifférence planétaire. Ils rendent notre inaction plus coupable encore.

Alep avait fait sa révolution. Il fallait la punir. Comme toutes les villes de Syrie qui se sont soulevées il y a cinq ans contre la tyrannie d'

Assad, Alep devait payer. Alep a expulsé l'organisation Etat islamique de ses murs et Alep crève. Parce que l'objectif stratégique de Vladimir Poutine et de Bachar Al-Assad n'est pas le combat contre Daech (acronyme en arabe de l'organisation Etat islamique), mais l'écrasement de la rébellion dans son ensemble, dans sa dimension djihadiste ou laïque, militaire ou civile, l'écrasement de toute possibilité de soulèvement.

OB : ce qui me semble être le but de tout gouvernement, en effet…

Parce que nous entendons quotidiennement des discours, en France, essayant de justifier l'injustifiable,

OB : comme armer encore plus de djihadistes ?

nous voulons rappeler aujourd'hui cette vérité simple : raser une ville, ses écoles, ses hôpitaux, ce n'est pas lutter contre le terrorisme, c'est du terrorisme. Poutine, Assad et leurs troupes sont des terroristes. Et leurs crimes abjects nourrissent le djihadisme.

OB : dingue, comme au Vietnam ou en Irak ?

Alep crève et la plupart des candidats à la présidence de la République du « pays des droits de l'homme » refusent de nommer ses bourreaux. Ou, pire encore, ils les soutiennent ouvertement.

Alep crève depuis des mois et Marine Le Pen a applaudi Assad et Poutine, son modèle et son parrain. Alep crève et François Fillon a dit, dans un débat de la primaire démocratique de la droite française, « choisir Assad »avant de justifier Poutine. Alep crève et Jean-Luc Mélenchon a affirmé dans une émission populaire du service public : « Je pense que Poutine va régler le problème en Syrie. »

OB : ce qu’il fait apparemment. Trump devrait bientôt l’y aider…

Maintenir, étendre les sanctions

Si nous faisons tout pour que la Cour pénale internationale juge un jour les bourreaux d'Alep, ce sera incontestablement aux seuls électeurs français de juger leurs complices ici.

OB : ceux qui leur ont livré des armes ????

Alep crève. Et d'autres candidats, plus précautionneux, parlent de « réintroduire Poutine dans le jeu » comme Emmanuel Macron, ou de revenir sur les sanctions qui visent la Russie comme Arnaud Montebourg. Les sanctions ont été imposées pour pousser le Kremlin à retirer ses troupes d'Ukraine, un voisin qu'elles avaient envahi en violation du droit international et de tous les traités existants. Non seulement les troupes russes ne se sont pas retirées d'Ukraine, mais elles rasent Alep en plus. Et nous devrions lever les sanctions ? Pour récompenser Poutine de ses crimes syriens ?

Les sanctions qui visent Moscou doivent être plus que maintenues, elles doivent être étendues, renforcées. Il ne s'agit pas de faire « la guerre à la Russie », et encore moins au peuple russe, comme cherchent à le faire croire les relais de la propagande russe en Europe, il s'agit d'utiliser les moyens de pression à notre disposition pour faire cesser le massacre.

OB : je me demande s’ils se rendent comptent qu’ils sont le relais de la propagande saoudienne et djihadiste ces comicos ?

Alep crève et l'Union européenne doit mettre en place une « liste Magnitski » (du nom de l'avocat russe assassiné en 2009) élargie qui lui permettrait d'interdire l'entrée de son territoire aux personnes liées aux violations des droits humains en Russie, en Ukraine et en Syrie, et de geler leurs comptes bancaires et leurs biens immobiliers. Ce régime russe est aussi une oligarchie qu'il faut frapper au portefeuille. Sans établir ce rapport de force, nos mots seront inutiles et nos réunions vaines.

Alep crève et nous proposons de faire campagne pour que la Coupe du monde de football n'ait pas lieu dans la Russie de Poutine. En 2014, la pression exercée sur le dirigeant russe a eu un impact et plusieurs prisonniers politiques ont été libérés quelques semaines avant le début des JO. Utilisons cette carte pour sauver ce qui peut encore être sauvé en Syrie.

Poutine promet un grand hiver des dictatures

Alep crève et la question de l'indépendance européenne face au régime de Poutine se pose plus que jamais. Indépendance énergétique tout d'abord, avec le nécessaire plan européen d'investissement massif dans les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique.

L'indépendance de l'information ensuite, car nous constatons désormais quotidiennement la désinformation et la multiplication des « fausses informations » propagées par le Kremlin.

OB : euh, comme on ne risque pas d’entendre ça dans les médias mainstream, ils entendent QUOI par là exactement, hmmmm ?

Enfin l'indépendance des politiques et leur corruption : voir le bras financier du Kremlin soutenir des partis, candidats et mouvements sur tout le continent sans réagir n'est plus acceptable.

OB : en effet, obligeons les banques à prêter à tous les partis qui ont besoin de fonds !

Vladimir Poutine a porté à bout de bras Bachar Al-Assad dès les premiers jours de la répression.

OB : cela s’appelle avoir des alliés. Nous, on tue les nôtres. Ca dissuade un peu les volontaires du coup…

Alep est sa bataille, son œuvre. Son message au monde est simple : « Vous voulez la révolution ? Vous aurez la guerre. Vous voulez plus de libertés ? Vous aurez la mort. » 

OB : Les libertés par la charia…

Alep est sa réponse aux révolutions de couleur à l'est de l'Europe et au « printemps arabe ». Le dirigeant russe promet un grand hiver des dictatures.

OB : au fait, ils commencent quand leur campagne contre la Chine nos comicos ?

Et nous ne sommes pas immuns du poison poutinien et de la tentation césariste. La figure de l'autorité vulgaire et brutale fascine de plus en plus de monde dans nos sociétés bousculées par la globalisation et l'argent roi. La victoire de Donald Trump lors des élections américaines en est l'exemple le plus récent et le plus éclatant.

OB : quoi de plus vulgaire et brutal qu’un “Al Nosra fait du bon boulot” ?

Alep crève et nous ne sortirons pas indemnes de son calvaire et du triomphe des tyrans.

Ce monde sans droit ni loi est rendu possible par les reniements et les renoncements européens et américains. Il est déjà cautionné par Trump. L'Europe ne peut l'accepter sans périr. Dans les ruines d'Alep, c'est une part de nous-mêmes qui s'éteindra si nous ne réagissons pas.

Alep crève, mobilisons-nous ! Descendons dans nos rues, sur nos places. Apostrophons nos élus. Exigeons des candidats qu'ils s'expriment clairement et choisissons en fonction. Faisons entendre la voix des citoyens français fidèles à l'humanisme et l'universalisme dont notre pays aime se revendiquer.

OB : comme tant de pays peuvent en témoigner, de l’Algérie au Vietnam, de l’Égypte à l’Afrique noire !

Raphaël Glucksmann (Essayiste et documentariste)
Yannick Jadot (candidat écologiste à la présidentielle)

Source : Souria Houria, Raphaël Glucksmann, Yannick Jadot, 13-12-2016

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Après, c’est un boulot la propagande…

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Témoignage dans le quotidien La Croix qui garde les pieds sur terre…

En Syrie, avec la communauté mariste d'Alep : « Avancer »

Source : La Croix, Fr. Georges Sabe, 13-12-2016

TÉMOIGNAGE Alep, dont les quartiers rebelles étaient en passe de tomber mardi 13 décembre, est le principal champ de bataille de la guerre en Syrie et l'une des villes les plus affectées par le conflit.

La Croix publie une lettre de la communauté mariste de la ville syrienne. Cette petite communauté chrétienne, composée de religieux et de nombreux bénévoles, anime, en temps « normal », des groupes de solidarité à Alep.

Sous les bombardements, ils ont décidé de ne pas partir du pays et de rester auprès de la population pour élargir leur aide aux déplacés, principalement des sunnites.

Alep, le 12 décembre. George Ourfalian/AFP

Alep, le 12 décembre.
George Ourfalian/AFP

LETTRE D'ALEP, LE 12 DÉCEMBRE 2016

Au moment où j'écris cette lettre, la grande majorité des quartiers d'Alep occupés par les rebelles ont été libérés, les routes ont été nettoyées et débarrassées de tout ce qui empêchait la communication entre une partie et une autre de la ville. Alors que beaucoup de rebelles armés ont profité de l'amnistie accordée et se sont rendus, et malgré tous les appels (mondiaux et locaux) à l'évacuation d'Alep, un noyau de terroristes (spécialement du front Al Nosra) refuse de se rendre. Ils s'obstinent et intensifient le bombardement des quartiers ouest de la ville.

Nous assistons à un nouveau déplacement : des milliers de familles quittent les quartiers est de la ville et viennent se réfugier dans des régions plus sécurisées.

Plusieurs voix s'élèvent pour annoncer qu'avant Noël, toute la ville d'Alep sera réunifiée. Nous espérons que cela se traduira par la fin des hostilités, la fin du cauchemar, la fin de la peur et surtout l'installation de la paix tant attendue depuis presque cinq ans (à Alep).

Il restera beaucoup à faire concernant le côté humain des habitants de cette ville. Comment aider les gens à revenir, à s'installer, à avoir confiance en l'autre, à accepter une réconciliation ? Quels mots dire aux parents des martyrs, aux blessés, à ceux qui ont vu leurs maisons détruites ? Quel regard jeter sur celui qu'on soupçonne d'avoir été notre ennemi ? Faut-il avoir confiance en un avenir de paix ? Quelle garantie offrir aux déplacés et aux réfugiés qui ont tout quitté et qui sont allés s'installer à l'étranger et y ont construit leur vie ? Que répondre à ceux qui se méfient, ceux qui doutent, ceux qui annoncent d'autres malheurs ?

Sommes-nous préparés à initier un chemin nouveau ? Si la paix tant attendue s'installe parmi nous, comment éveiller les gens à leurs responsabilités, à leurs devoirs civiques et sociaux ?

Toutes ces questions et plusieurs autres traversent notre esprit. Peut-être qu'il est trop tôt pour y répondre mais nous devons les partager et commencer à y réfléchir.

Ces jours-ci, les habitants d'Alep Ouest sont en train de sortir dans la rue pour aller ailleurs, là où c'était dangereux et interdit. Certains découvrent la réalité de ce qui a été leur magasin, leur maison ou leur lieu de culte. La guerre est passée par là laissant son empreinte : tout est volé, tout est détruit, parfois défiguré ou même disparu. On prend des photos, on s'indigne, on pleure… On essaye de voir s'il y a quelque chose à récupérer : un souvenir, un livre, un n'importe quoi oublié que les seigneurs de la guerre n'ont pas emporté avec eux ? Les gens imaginaient le volume de dégâts mais la réalité dépasse souvent l'imaginaire et leur fait découvrir l'atrocité des crimes commis.

Il reste encore à déminer. Une dizaine d'enfants ont tenté de jouer dans un jardin public. Une mine a eu raison de leur vie… Il faut éviter certaines zones où il y avait des combats.

Les quartiers de l'ouest de la ville continuent à recevoir leur lot quotidien de roquettes, d'obus de mortiers et de missiles. La mort continue à faire des ravages. La peur ne cesse de grandir. Il y a 3 semaines, une école primaire a été touchée par un missile. Au moins 8 élèves sont morts et plus de 100 personnes hospitalisées au milieu d'un silence honteux des grands de ce monde et d'une allusion brève et timide des moyens de communication.

Il y a quelques jours, Dr Nabil nous invitait à être vigilants : « La désinformation continue : entre autres, certains médias rapportent qu'« Alep est tombée » au lieu de dire « libérée » ». Pour ceux qui écoutent les déplacés arrivant des quartiers est de la ville, pour ceux qui les côtoient, la réalité de la libération ne suffit pas pour exprimer la fin du cauchemar dans lequel ils vivaient. Ils étaient pris en otage par les éléments armés. Il leur était interdit de sortir, de quitter. Quand l'armée est arrivée, ils ont pu se sentir en sécurité. Ils désiraient quitter le plus tôt possible. Comment faire pour que les médias reflètent la réalité telle qu'elle est ?

Dans le cadre de sa journée mensuelle « off », l'équipe d'animation des Maristes Bleus, s'est rendue le dimanche 30 octobre, chez quatre familles parmi les plus pauvres de nos bénéficiaires. Cette démarche a été suivie par un temps de partage et de prière. Nous avons insisté sur l'importance de l'écoute et du respect de toute personne pour nous diriger de plus en plus vers les familles les plus démunies.

Le 12 novembre 2016, dans un programme spécial « Ajrass el Machrek » (Les cloches du Levant) de la chaîne de télévision Al Mayadin, Dr. Nabil a présenté « la profondeur et le sens de l'action solidaire en temps de guerre ».

Le gouvernement de Navarre (Espagne) nous a décerné le « XIV° prix international de la solidarité – 2016 ». L'ONG Mariste « SED » avait présenté notre candidature. Dans une conférence de presse le 30 octobre 2016, Miguel INDURÁIN, membre du jury, avait présenté les raisons de ce choix : « En reconnaissance de l'œuvre en faveur de la paix des Maristes Bleus dans une des zones les plus touchées par la guerre en Syrie, la ville d'Alep, et pour leur défense d'un des droits primordiaux de la personne humaine, le droit à la vie et pour leur collaboration avec d'autres organisations ».

Pendant sa visite, F. Georges a rencontré les élèves du secondaire de trois établissements. Il a rencontré des adultes et des personnes intéressées par la situation en Syrie. Il leur a expliqué la réalité du vécu quotidien dans la ville et leur a présenté toute l'œuvre des Maristes Bleus. Beaucoup de ceux qui l'ont écouté ont exprimé leur solidarité avec le peuple syrien.

Une question s'est répétée plusieurs fois « Où trouvez-vous la force pour continuer votre mission ? ». Et comme vous pouvez l'imaginer, notre force s'enracine dans notre foi, notre foi en Jésus-Christ, proche des pauvres et des damnés. Un Jésus qui nous invite à aller à la rencontre de l'autre, et surtout le plus affligé, le plus blessé, le plus meurtri.

Un groupe d'enfants vient à la rencontre du F. Georges, lui pose plein de questions et lui remet à la fin un petit don… Un geste inoubliable… Un geste de solidarité… Un geste qui va beaucoup plus loin que toutes les frontières.

La présidente du gouvernement de Navarre et le directeur de laboral Kutxua ont encouragé les Maristes Bleus à continuer leur travail. Frère Georges, dans son mot de remerciement, annonce que ce prix fait honneur, il est vrai, aux Maristes Bleus mais nous le dédions, aussi, à toutes les victimes de la guerre… Le prix arrive au moment où la ville d'Alep continue de souffrir. Cette solidarité internationale nous encourage à résister et à continuer notre mission. Notre remerciement est une promesse : « rester, poursuivre, être très proches des personnes qui souffrent ».

En visite en Allemagne, frère Georges a eu l'occasion de rencontrer des amis qui l'ont écouté de vive voix, en tant que témoin direct de la situation d'Alep. Les auditeurs découvrent une réalité différente de ce que les médias occidentaux leur rapportent et apprécient toute notre action solidaire envers plus de 1 000 familles.

Pour cela, nous bénéficions d'un large réseau d'amis qui nous soutiennent et prient pour nous. Je profite de l'occasion pour les remercier et leur dire combien nous estimons et apprécions leur soutien et leur prière.

À la fin de novembre, nous avons offert à chaque personne des familles que nous soutenons (et ils sont des milliers) une paire de chaussures et des vêtements neufs.

Ces jours-ci, la situation chaotique des bombardements nous a obligés à prendre, par mesure de sécurité, la décision d'arrêter momentanément nos deux projets : « Apprendre à Grandir » et « Je veux Apprendre ».

Un jour de novembre, suite à un missile qui est tombé tout près du centre de distribution de notre programme « Goutte de Lait », les vitres sont toutes parties en éclats. Rien d'autre, heureusement, que des dégâts matériels.

Les équipes de distribution de l'eau ne chôment pas. En plein hiver, malgré la libération de la station de pompage de l'eau qui se trouve à l'intérieur des quartiers libérés par l'armée syrienne, l'eau reste coupée tout comme l'électricité.

Le programme de formation de cent heures « comment élaborer un petit projet » et auquel ont participé 20 personnes, est terminé. Les participants ont rédigé leurs projets et il reviendra au jury du MIT d'évaluer les meilleurs et en choisir deux qui seront soutenus financièrement par les Maristes Bleus.

Un nouveau programme de développement vient élargir notre liste. C'est « Coupe et Couture ». Il s'adresse aux femmes. Il a été créé en novembre 2016, vingt-quatre femmes y participent. Durant 4 mois, elles vont suivre, en moyenne 6 heures par semaine, une formation à la coupe et à la couture.

Tous les autres programmes : distribution de paniers alimentaires et sanitaires, distribution de couvertures et de matelas, distribution de réservoirs d'eau, aide au loyer, les civils blessés de guerre et le programme médical, Skill School et lutte contre l'illettrisme, continuent normalement.
Au nom de tous les Maristes Bleus et de tous les bénéficiaires, je vous invite à nous mettre en marche vers Noël.
En route vers Noël, nous avançons…
Nous, un peuple en recherche, un peuple en attente, un peuple d'espérance…
En route vers Noël, nous avançons…
Guidés par une étoile, une étoile de paix et de solidarité…
En route vers Noël, nous avançons…
Un seul désir guide nos pas : rencontrer un enfant, rencontrer le sourire d'un enfant, rencontrer l'humain d'un enfant…
En route vers Noël, nous avançons…
Les mains tendues vers l'autre, le tout autre, l'étranger, le déplacé, le mal aimé…
En route vers Noël, nous avançons…
Et nous chantons : « Paix aux hommes de Bonne Volonté ».
Joyeux Noël et Bonne année 2017

Fr. Georges Sabe, pour les Maristes Bleus

Source : La Croix, Fr. Georges Sabe, 13-12-2016

Donc on a ça :

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A comparer à ça :

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1 commentaire:

Anonyme a dit…

"Alep Crève", c'est bien joli votre comique de répétition.
Mais les bombardements au Yemen par vos amis saoudiens, c'est bien ??
Vous n'êtes que des vendus.
Avant de choisir un camp, bien calculer ce qui sert le peuple français (dont vous faites partie à priori).
Les assassins de Paris, Marseille et ailleurs sont "instruits'" non pas par les russes ou les syriens mais par l'Arabie Saoudite et le qatar, alors laissez tomber vos appels à la guerre sainte contre la Russie.
Le peuple français n'a que faire des calculs du sultan turc ou de l'émir du qatar, encore moins de l'ayatollah iranien.
Qu'ils se débrouillent!
Aucun réfugié syrien en Arabie Saoudite et vous continuez à culpabiliser les européens !
Pénible!